LA FORQUERAY
Décidément, François « Movézom » Malandrin se trouve toujours là où on ne l’attend pas : après un hommage à John Coltrane mâtiné de rap, un opus de poésie électro pop avec Shoot the Drone, le voici en trio jazz revisitant la musique d’Antoine Forqueray, compositeur célèbre du 17ème siècle et virtuose de la viole de gambe ! C’est que, pour Movézom, la musique est un voyage qui s’affranchit du temps, défie les lois des genres et autorise tous les métissages.
Pour que la magie opère, il fallait au batteur une compagnie qui partage son goût pour les aventures musicales hors normes où la musique écrite n’exclut en rien l’improvisation : le saxophoniste Boris Blanchet insuffle une énergie coltranienne aux compositions baroques de Forqueray, stimulé par le jeu inventif et sensible de Jean-Philippe Viret à la contrebasse.
A écouter ces trois-là, on jurerait les pièces écrites pour leur trio. Les arrangements subtils signés Jean-Philippe Viret y sont assurément pour quelque chose. Mais en osant la rencontre d’un répertoire vieux de trois cent ans et d’une expression artistique absolument contemporaine, le trio de François Malandrin réaffirme avec éclat que la musique n’a aucune frontière, qu’elle relie les âmes à travers le temps et l’espace, en un mot : qu’elle « fait » humanité.
BORIS BLANCHET
Boris Blanchet, l’un des saxophonistes français les plus intéressants de sa génération, musicien incontournable de la scène jazz hexagonale.
Boris Blanchet est un musicien incontournable de la scène jazz hexagonale, il reçoit en 1996 le premier prix très convoité du concours national de paris la défense et joue dans le quartet de Simon Goubert, le saxophoniste Branford Marsalis le décrit comme l’un des saxophonistes les plus intéressants de sa génération.
le son énorme et le lyrisme saturé qui le caractérise lui permettent de jouer au sein des formations les plus prestigieuses, l’ ONJ, Michel Legrand orchestra, le big band d’Albert Mangelsdorff, et avec des musiciens de renommée internationale, il se produit au sein du formidable quartet de Simon Goubert.
JEAN-PHILIPPE VIRET
Éclectique et curieux, Jean-Philippe Viret a partagé la scène avec de nombreux musiciens sans a priori stylistique (Emmanuel Bex, Marc Ducret, Jean-Marie Machado, Lee Konitz, Bill Carrothers, Dave Liebman, Kenny Wheeler, Didier Lockwood, Youn Sun Nah…).
Membre de l’Orchestre de contrebasses depuis sa création en 1981, il rejoint de 1989 à 1997 le trio de Stéphane Grappelli avec lequel il se produira dans le monde entier.
Nommé une première fois en 2003, il remporte à deux reprises avec le « Trio Viret » (Edouard Ferlet / piano, Fabrice Moreau/ batterie) le prix du meilleur groupe aux Victoire du Jazz (2011-2020).
Il dirige également le trio « 60% de matière grave » (Jean-Charles Richard / sax baryton, François Thuillier / Tuba) ainsi que le quatuor à cordes « Supplément d’âme » (Sébastien Surel / violon, David Gaillard / alto, Éric-Maria Couturier / violoncelle) et le duo « Fin’Amor » avec Atsushi Sakaï ( viole de gambe).
Depuis 2023, il a le plaisir de partager la scène avec ses deux enfants ( Adèle Viret / cello, Oscar Viret / Trompette ) au sein du « TriumViret ». En parallèle, il continue une réjouissante carrière de sideman avec en particulier le groupe African Jazz roots ( Simon Goubert, Ablaye Cissoko, Sophia Domancich, Ibou Ndir ) et les projets successifs du violoniste Mathias Lévy. Avec douze albums à son actif en tant que leader, sa musique est reconnue comme étant à la fois exigeante et accessible.
FRANÇOIS MALANDRIN
Son terrain de jeu, c’est très tôt la batterie et le jazz. Terrain qu’il arpente en 2004 avec le trio Alice (Talents Jazz à Vienne, Lauréat Suivez’le Jazz) ou au sein du collectif montreuillois M’Pulse de 2007 à 2013 auprès d’Idriss Mlanao, Pierre de Trégomain, Ricardo Izquierdo ou Matthieu Jérome partageant la scène avec Alain Jean-Marie, Dominique Di Piazza, Jean-Philippe Viret, Thomas de Pourquery, Boris Blanchet, Misja Fitzgerald-Michel ou encore Alexandra Grimal.
Le jazz, il le conçoit avant tout comme un objet de métissage : il se produit et enregistre avec le groupe Pososhok, explorant ainsi l’univers des musiques africaines. Avec le groupe Asticot Palace il s’immerge dans le trip hop ou évolue autour des musiques électroniques avec Panorama Circus aux cotés de Logan Richardson et Médéric Collignon. Il rejoint de 2010 à 2013 le rappeur La Canaille pour une tournée nationale lors de laquelle il partagera la scène avec Raashan Ahmad ou Kohndo. L’album Revisiting the Trane, qu’il sort en mai 2018, est un hommage à John Coltrane version hip-hop avec des invités prestigieux comme Abiodun Oyewole (the Last Poets), les rappeurs Raashan Ahmad, Kohndo ou encore le saxophoniste Thomas de Pourquery. Pluie d’éloge dans les médias (« Indispensable » pour Jazz News, **** chez Jazz Magazine, « Coups de cœur » pour L’humanité). Toujours à l’affut de nouvelles sonorités, il sort en janvier 2025 avec le chanteur Pierre de Trégomain, l’album Shoot the Drone explorant un univers singulier entre poésie et musiques électroniques.
Pour son nouvel album, il revient avec un trio jazz acoustique entouré de Boris Blanchet au saxophone et Jean-Philippe Viret à la contrebasse pour une exploration temporelle des pièces d’Antoine Forqueray, célèbre gambiste de l’univers de la musique baroque. Avec ce nouveau disque, François « Movézom » Malandrin réaffirme avec éclat que la musique transcende les styles et les époques, pour toucher l’âme, offrant une expérience profonde et résolument moderne.
SHOOT THE DRONE
SHOOT THE DRONE [ʃuːt ðə drəʊn] locution populaire : désigne la fusion entre musiques urbaines et poésie à vif, rythmiques conquérantes et mots jaillissants, pour donner voix à une épure transgenre propice à la libération des corps et des esprits.
Historique : Dès l’antiquité, Aristote désigne par SHOOT THE DRONE le phénomène de la catharsis jubilatoire, à l’opposé de la catharsis tragique. A partir du moyen-âge, l’expression SHOOT THE DRONE (en vieux français frapper le bourdon) s’impose en occident pour désigner l’art de faire résonner en continu une note grave dont l’objectif est de rassembler l’auditoire en un même élan vibratoire. En orient, le maître soufi Rûmî évoque au 12e siècle par SHOOT THE DRONE (en persan : « vibration sacrée » ) l’état de transe dans lequel sont plongés ses adeptes.
De nos jours, la tradition du SHOOT THE DRONE est célébrée par le vocaliste Pierre de Trégomain et le batteur François « Movézom » Malandrin qui, sur scène, font résonner fûts, cordes, claviers et machines pour créer liesse et communion.
REVISITING THE TRANE
Pour son premier album sous son nom, François « Movézom » Malandrin explore et réactualise le répertoire de John Coltrane de façon inédite. Rencontre entre le hip hop et l’univers coltranien, Revisiting the Trane s’inscrit dans l’évolution du « Tout-Monde » cher à Edouard Glissant : une musique de métissage où « les cultures s’embrassent, se repoussent, disparaissent, subsistent pourtant, s’endorment ou se transforment ».
Retissant le lien sacré entre le jazz et le hip hop, Movézom explore le sillon tracé par Coltrane en lui conférant une dimension urbaine et actuelle.
Les voix et les textes des MC’s viennent ici résonner aux côtés des saxophones, des cordes, de la batterie et des machines en embrassant des grandes thématiques qui ont marqué l’œuvre du saxophoniste.
Les compositions, naviguant entre beats hip hop, free jazz et musique contemporaine, sont autant d’occasions de découvrir ou redécouvrir les morceaux les plus emblématiques de Coltrane, ceux notamment de la dernière période de sa vie.
Revisiting The Trane est hommage vibrant à l’un des plus grands musiciens du siècle dernier. C’est également un disque qui interroge le jazz d’aujourd’hui à travers sa filiation avec le rap et cherche à donner du sens à l’héritage culturel d’une musique résolument tournée vers l’avenir.
LES INVITÉS
FRANÇOIS "MOVÉZOM" MALANDRIN
Son terrain de jeu, c’est très tôt la batterie et le jazz. Terrain qu’il arpente en 2004 avec le trio Alice (Talents Jazz à Vienne, Lauréat Suivez’le Jazz) ou au sein du collectif montreuillois M’Pulse de 2007 à 2013 auprès d’Idriss Mlanao, Pierre de Trégomain, Ricardo Izquierdo ou Matthieu Jérome partageant la scène avec Alain Jean-Marie, Dominique Di Piazza, Jean-Philippe Viret, Thomas de Pourquery, Boris Blanchet, Misja Fitzgerald-Michel ou encore Alexandra Grimal.
Le jazz, il le conçoit avant tout comme un objet de métissage : il se produit et enregistre avec le groupe Pososhok, explorant ainsi l’univers des musiques africaines. Avec le groupe Asticot Palace il s’immerge dans le trip hop ou évolue autour des musiques électroniques avec Panorama Circus aux cotés de Logan Richardson et Médéric Collignon. Il rejoint de 2010 à 2013 le rappeur La Canaille pour une tournée nationale lors de laquelle il partagera la scène avec Raashan Ahmad ou Kohndo. L’album Revisiting the Trane, qu’il sort en mai 2018, est un hommage à John Coltrane version hip-hop avec des invités prestigieux comme Abiodun Oyewole (the Last Poets), les rappeurs Raashan Ahmad, Kohndo ou encore le saxophoniste Thomas de Pourquery. Pluie d’éloge dans les médias (« Indispensable » pour Jazz News, **** chez Jazz Magazine, « Coups de cœur » pour L’humanité). Toujours à l’affut de nouvelles sonorités, il sort en janvier 2025 avec le chanteur Pierre de Trégomain, l’album Shoot the Drone explorant un univers singulier entre poésie et musiques électroniques.
Pour son nouvel album, il revient avec un trio jazz acoustique entouré de Boris Blanchet au saxophone et Jean-Philippe Viret à la contrebasse pour une exploration temporelle des pièces d’Antoine Forqueray, célèbre gambiste de l’univers de la musique baroque. Avec ce nouveau disque, François « Movézom » Malandrin réaffirme avec éclat que la musique transcende les styles et les époques, pour toucher l’âme, offrant une expérience profonde et résolument moderne